Chaque « ennéatype / personnalité » renvoie à un masque, tel que le fait référence le terme latin « persona » (verbe personare, per-sonare : parler à travers) pour les acteurs de théatre de l’antiquité. L’homme de façon instinctive, est poussé à s’identifier à l’un de ces 9 masques et par un mécanisme d’habitudes et de recherche de sécurité, réduit ce qu’il pense être à celui-ci.
Chaque personnalité comporte ses qualités et ses défauts. Cela dis, à travers le masque de la personnalité, l’homme a tendance à répéter un même mode de fonctionnement au quotidien, à perdre en liberté et en souplesse dans son fonctionnement psychologique (scénarios répétitifs). Avec le temps, il se créé lui-même son propre enferment, puis tourne en boucle en oubliant qu’il existe une sortie. Ici, la boucle représente la personnalité, et la sortie, la prise de conscience que l’être humain est PLUS que sa personnalité.
L’objet de l’ennéagramme est de déterminer quelle est la couleur du masque préférentiellement utilisé par un individu, de manière à pouvoir l’aider à éclairer ses contours, explorer ses potentiels, prendre du recul sur les aspects négatifs du caractère et progressivement se détacher du masque lui-même. Analogiquement, tant que le prisonnier ne sait pas qu’il est en prison, il est vain de penser à s’échapper.
C’est pourquoi, l’ennéagramme n’est pas un modèle de la personnalité qui enferme les individus dans des cases, mais au contraire qui ouvre la voie d’une libération vis-à-vis d’un enfermement que l’homme s’est lui-même créé.
Rmq : le dernier livre de Laurent Gounelle dont le sujet est
l’Ennéagramme s’appelle « Je te promets la liberté »...